« Il y a des yeux qui reçoivent la lumière et il y a des yeux qui la donnent. »

Il y a un problème que j’ai et que je n’arrive pas à résoudre. Je n’arrive pas à regarder tes photos sans avoir une envie d’y entrer et de te prendre dans mes bras, comme jamais je ne l’ai fait. J’aurai du profiter de tout ce que j’avais entre les mains à ce moment là. Je ne m’en rendais sans doute pas compte. Alors je ne sais pas ce qui cloche chez moi, mise à part que petit à petit tu es parti en emportant mon estime personnelle. Je ne sais pas comment s’appelle ce sentiment. Je ressens l’échec, la haine, mais surtout la peur et la tristesse. La seule chose que je sais, c’est qu’à cause de lui, mon cœur ne veut pas te laisser partir. Toi tu t’en fiches, moi tu me manques encore et encore. Je me souviens de la dernière fois que tes yeux ont regardés les miens. Je me souviens de tout, je me souviens de toi. Avec tes défauts et toutes tes qualités. Tu sais plus de choses sur moi que quiconque n’en sait. Et même si maintenant tu n’es plus là, je pense toujours à nous. J’imagine tout ce qui aurait pu se passer si tu avais continué. Je n’aurai qu’une seule et simple envie, c’est d’être dans tes bras comme avant. Je ferrai tout ce que je peux, je donnerai tout ce que j’ai. La vie sans toi est un véritable cauchemar, tu me manques trop. Je n’ai plus la même joie qu’avant au réveil, parce que je sais que tu ne reviendras pas. Et tu vois malgré tout, je n’arrive pas à m’y faire. Je cherche ta présence ou au moins une ressemblance un peu partout dans chaque personne mais tu es tellement unique, tu as tellement ta façon d’être toi, que nul ne t’arrive à la cheville. Ça fait souffrir d’être là à attendre un signe, à regarder des photos et dépérir de ta perte. Alors tu vois, ils peuvent me dire qu’il y en a d’autres, personne n’est toi.

Ça m'a tout simplement fait plaisir de savoir que je n'étais pas oubliée à ton égard. Je veux que tu saches, que même si l'on ne se connaît pas vraiment bien, tu comptes pour moi. Et je suis contente qu'il y ai un lien qui nous unisse pour que tu t'intéresses à une petite fille comme moi, et que l'on puisse rire et partager des choses de cette façon. Je suis contente que tu me regardes avec un air malin et protecteur et je suis contente que fasses attention à moi, comme j'aurai aimé qu'une personne autre que toi, mais qui n'en valait pas la peine, le fasse à ta place avant. Tu fais parti des remontants importants qui m'aident à guérir et qui aiment le faire. Tu n'es pas simplement une personne au hasard dans mon arbre généalogique. Ou alors tu n'es plus cette personne inexistante dans ma vie. Maintenant tu es une personne à qui je porte un attachement profond et qui mérite cette affection. Tu mérites qu'on t'apporte de l'importance parce que tu es toi. Parce que tu es quelqu'un d'émouvant. Peut-être que tu ne l'es que pour moi, mais maintenant tu sauras que tu l'es au moins pour quelqu'un. De ma petite place je suis là et je pense que tu vaux la peine qu'on te rencontre. Je ne sais pas pourquoi, tu me mets à l'aise et je sais que je peux te faire confiance quoi que je puisse te dire. Au diable les gens qui te tournent ou qui te tourneront le dos un jour, ils ne sont, ne seront pas assez bien pour toi. Parce que tu es quelqu'un de foncièrement gentil, et attentionné. 

Comment peut-on être sur d'aimer ou de détester une personne ? Peut-être que ces deux sentiments qui paraissent très différents, sont finalement très proches. Pourquoi, penser, chercher à différencier ces deux sentiments, qui peut-être forment un ? Pourquoi tout les jours de sa vie, se dire « il n'en vaut pas la peine » pour enfin se dire « finalement il compte pour moi. » pourquoi faut-il que tout soit compliqué dans la vie ? Tout serait tellement plus simple. Il n'y aurait plus besoin de se justifier des heures, il suffirait juste de dire : « ce qui est fait est fait. », à ce moment là il suffirait juste que les autres répondent « oui, on ne revient pas en arrière. » Croyez moi, je ne suis pas mauvaise. Juste, terriblement paranoïaque, hyper-sentimentale, qui fait tout de travers. Qui a tout ce qu'une fille bien, doit avoir et qui pourtant trouve qu'elle ne va pas bien. J'aime que les autres me demandent ce qui ne va pas, j'aime m'inventer des prétextes pour que quelqu'un s'intéresse à moi. Je suis affreusement mythomane, et affreusement non-à-plaindre. Et bien, c'est ça mon problème. J'aimerai avoir des malheurs, beaucoup de malheurs. Pour qu'on vienne chez moi. Et vous savez quoi ? Je pense que c'est juste pour sentir que je suis aimée.

 Je me déteste, et toi tu restes. Je veux partir sans prévenir. Dis-moi encore et sans décors, tu ne m'aimes pas. mon coeur tu l'as. Donne-moi ton corps. Sans un effort, prends-moi d'amour, et sans détours. Apprends-moi tout. En amour doux, en baisers tendres. Tu dois me prendre.

C'est dur. Car quand je pense à lui, j'ai toujours cette boule au ventre. Mais quand je te vois, elle disparait. Et tu es une des personnes qui m'intimident le plus. J'ai le sourire et en même temps le coeur qui bât à cent à l'heure. Je ne sais pas trop. Tu me fais vraiment douter de beaucoup de choses. Je sais juste que quand je vois ton sourire, je m'illumine de partout. C'est comme s'il n'y avait plus que toi. C'est merveilleux et en même temps déstabilisant. J'ai vraiment peur que ça se remarque. Je ne veux plus écrire pour attendrir aujourd'hui. Je veux écrire pour dire la vérité, pour dire ce que je ressens. Et ça me fait peur. Ca me rend folle. Tu me rends complètement folle. Je me pince les lèvres, j'ai un sourire qui monte jusqu'aux oreilles. Et pour l'instant, je ne sais pas si je t'aime, je ne sais pas si je suis amoureuse. C'est quelque chose de plus fort. C'est quelque chose qui fait peur. Mais quelque chose, qui fait vraiment chaud au coeur. C'est très, très beau.